Garniture de cheminée en bronze doré et patiné, la pendule ornée de Chronos tenant la faux et d'une figure féminine drapée à l'antique, symbolisant "l'Emploi du temps''.
Le cadran émaillé blanc, est entouré de chutes fleuries et de feuillages. La pendule repose sur une base ornée de frises d'oves et un piétement à larges volutes agrémentées de feuilles d'acanthe, centrées d'un visage féminin coiffé d'une coquille. Mouvement d'origine, nettoyé, révisé et en état de fonctionnement. Les candélabres à cinq bras de lumière feuillagés, sont soutenus par une nymphe debout sur un feuillage en coquille. Chaque candélabre repose sur un socle à quatre pieds en forme de volutes feuillagées. Époque Napoléon Ill.
Notre pendule s’inspire d’un modèle à grand succès dont de nombreux exemplaires se retrouvent dans les inventaires du XVIIIe siècle : il s'agit de la pendule dite « à la Geoffrin » ou « l’Emploi du temps ». Cette pendule présente sur un socle rectangulaire une jeune femme assise lisant un livre tout en étant accoudée au cadran. Elle est parée d’une robe drapée à l’antique et coiffée d’un chignon. La figure féminine symbolise « l’Emploi du temps ». C’est pour Marie-Thérèse Geoffrin (1699-1777) que Laurent Guyard créa ce modèle comportant un mouvement de Musson. Le personnage féminin est directement inspiré de son portrait. De 1749 à 1777, Madame Geoffrin organisa dans son hôtel de la rue Saint-Honoré à Paris un des salons à la mode où elle recevait des artistes, des savants, des gens de lettres et des philosophes, tels Diderot, Voltaire et d'Alembert.
Bibliographie: BAULEZ, Christian, "La pendule à la Geoffrin, un modèle à succès", L'Estampille. L'Objet d'art, avril 1989, pp. 34-39.
Pendule: L: 52cm, P: 17cm, H: 64 cm
Candélabres: L: 29cm, P: 29cm, H: 70cm
Circa : 1850